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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/167

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à tour de bras. Ah ! mon cher, cet effet ! Sous la chaleur des claques, il lui est poussé une de ces pines et d’un raide ! Alors, Sergine l’a branlé une première fois. Non ! cette friction ! Il lui en a fallu de l’huile de coude ! Dix minutes, mon vieux, oui, je n’exagère pas, qu’elle l’a masturbé pour qu’il lâche son foutre ! « Vieil avare, va ! que je lui disais. Pour ce que ça te coûte ! Allons, à moi, à présent ! Que je voie ce qui te reste dans le fond des burnes ! »

Il se récria : « Merde ! c’est que j’en peux pus ! Ça me tortille aux tripes comme que j’aurais… » — « Allons, profite, couillon et bande ; fais pas le grigou ! Pour du foutre !… Et puis, tiens, tu auras cent francs de plus si tu en craches encore plein la main ! » — « Eh ! bon Jésus, fit-il, c’est y donc pour le revendre ! »

Mais j’avais déjà empoigné son vit tout mollasse et je te le frottais, je ne te dis que ça ! Je pensais à la branleuse du Jardin des Supplices, tu sais ? J’aurais voulu qu’il pissât ses deux testicules dans un foutre de sang. Ah ! si je le secouais le prunier ! Le gars se tordait de douleur à mesure que son vit raidissait et se gonflait sous mon polissage. Je ne voyais plus mes doigts, tant je branlais bon train. « Plus vite ! plus vite ! » m’excitait Sergine. L’autre hurlait comme un chien qui ne peut décoller ! Et je branlais toujours, à une allure que j’en avais la paume en feu !