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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/166

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— C’est moi qui commençai, mais je n’en mis pas un. Seulement lancés avec force et de cette distance, tu penses si le gland congestionné en vit de dures sous le choc de ces anneaux un peu coupants. Non, ces grimaces, il fallait voir ça ! Sergine, plus habile, couronna une fois le priape. Nous fîmes partie nulle pour la revanche, mais je perdis encore la belle. À ce petit jeu de massacre qui tondait à tout coup la tête du nœud ou cognait les couilles, Jacques commençait à gueuler de jolie manière, avec des jurons et des merde, qu’il en bavait, cherchant en vain à se délier et gigotant du ventre et des cuisses pour dérober son vit. J’y plaçai pourtant un anneau, mais Sergine l’emporta avec deux points. « Eh bien ! après toi », lui dis-je.

Alors, jupes en l’air, elle s’est approchée de Jacques dont la verge, toute cramoisie, tirait furieusement sur sa bride. Sans prendre le temps de la détacher, elle s’est accroupie a retro, et d’une pression de ses fesses, s’est enfilé le morceau tout entier. Moi, enjambant la trompette du gars, je lui ai donné mon con à lécher.

Quand Sergine a eu joui, j’ai pris sa place, elle la mienne ; et, à l’aide de mes doigts, je me suis enconnée. En quelques coups de reins, je l’ai remis en forme et en ai fait mon affaire. Il m’a foutu une de ces décharges !…

Une fois délié, tout à l’idée du gain qu’il se préparait par sa complaisance, il s’est laissé fesser