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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/169

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foutre clair, de la bibine, quoi ! Il était crevé. On lui a compté cinq billets et il s’est trotté, tu penses ! Il en avait les guiboles en cerceau, et les mains aux couillons ! Tu parles si on s’est amusé, et qu’encore après, on se l’est fait mettre, une fois chacune, dans le fenil, par le gosse de la fermière, quinze ans, mais un vit d’une trempe ! et une langue salope dont il nous a travaillé le cul, l’une après l’autre, pour finir… Et maintenant, monte-moi ! ajouta Colette.

Elle se tourna sur le dos et me fit chavirer dans l’étreinte de ses cuisses. Sa motte se dressa vers mon gland, en une offre exaspérée de sa vulve en feu.

— Plante-le !… ah ! ah ! pousse encore, que je sente tes poils dans mes poils !… Là ! ah ! que tu le mets bien ! que tu bandes, mon chéri… Va, va, baise bien ! Pourfends-le ce con jouisseur qui t’a cocufié ! Ah ! quel délice, mon aimé ! Il n’y a que toi qu’elle aime ta putain ! Oh ! donne, donne encore ! Réponds bien à mes coups de cul, tiens ! tiens ! si c’est bon, hein ? Va, va, jouis bien chéri ! Ah ! ah ! j’y suis ! ça y est ! décharge ! décharge ! que je jouis ! ah ! ah ! tiens ! tiens !…

Je la baisai dans la rage silencieuse d’un plaisir qu’elle m’avivait de l’acidité de ses hontes lubriques dont elle exaspérait sous ma queue sa propre jouissance. Je lui en mis plein la matrice.