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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/174

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regardais ce croustillant tableau dont l’audace me semblait dépasser toutes les fantaisies auxquelles j’étais habitué.

Mais je tremblais de quelque apparition soudaine sur le seuil de la porte où nous donnions ce spectacle. Je pris tout de même mon rôle. Accroupi une marche plus bas, je soulevai la jupe de la charmante lesbienne et ma main plongée dans la fente de son maillot, lui glissa en fourchette le médius au conin et le pouce à l’anus. Je la coïtai ainsi d’un double branle où je lui pinçais entre mes deux doigts la cloison du vagin si fort qu’elle en râlait sur la vulve de Colette dont je voyais, au-dessus de moi, le ventre frémir et les hanches se tortiller de jouissance.

Je n’y pus tenir davantage. Enhardi par je ne sais quelle griserie du scandale dont ma maîtresse m’avait fait le piment de nos plaisirs, encouragé aussi par le lourd silence où semblait assoupie cette aristocratique demeure, je tirai ma queue et accostai cavalièrement le cul de Lucine. Elle se cambra pour recevoir ma saillie. Déjà mon gland, par-dessous les fesses, se faufilait dans l’humide sillon de Vénus, quand Colette me souffla :

— Non, non, à moi ta pine !

Se déliant de l’étreinte de l’amie, elle monta jusqu’au palier, s’accouda à la rampe, sa cape retournée sur les reins, et superbe d’insolence,