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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/175

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face à la porte de l’appartement, cuisses et cul nus, se mit en posture de levrette.

— Eh bien ! qu’attends-tu ? dit-elle à mi-voix en me voyant figé sur place.

J’avoue que je fus sur le point de caner.

— Si tu ne viens pas, je fais un esclandre ! menaça-t-elle de là-haut dans l’exaspération de sa nymphomanie.

Je la savais capable de tout, et je vis un moindre risque à lui céder. D’ailleurs, je bandais terriblement. En deux secondes je fus auprès d’elle. Je la pris par les flancs et fis pointer ma verge. Colette s’en saisit d’une main par-dessous ses cuisses et s’en ouvrit le bijou. Je poussai dur et mouillée comme elle était, d’un coup je l’enfilai.

À nos côtés, Lucine, spectatrice silencieuse et prudente nous couvrait de son corps. Mes jambes imbriquées à celles de Colette, mon ventre épousant étroitement son cul, je la besognai avec la hâte d’un chien, sans prendre le temps de savourer. Un pressentiment me disait de faire vite. Je mis l’avance à l’allumage ; ah ! bougre, si j’en donnais ! Il me semblait que la vastitude de l’escalier me renvoyait l’écho de mes assauts contre sa croupe infléchie !

— Ah ! qu’il y va de bon cœur ! soupirait-elle. Tu as donc le feu au cul ! Oh ! que tu fais bien ça ! Oh ! ces secousses !…

Lucine, par devant, lui grattait le bouton ; son