— Tâte donc ! répétait-elle, la tête inclinée sur sa motte rutilante qu’elle me découvrait dans l’écartement de son pantalon de batiste.
Je haussai les épaules.
— Tu veux pas ?… Non ?…
Alors, ayant piqué son index entre les lèvres de sa vulve, elle me le fourra sous le nez.
— Tiens ! si ça ne sent pas le foutre !… c’est qu’il en avait un paquet !
— Salope ! salope ! salope !…
Elle se jeta à mon cou, et malgré ma résistance, me colla sa bouche en ventouse.
— Ça ne te fait donc pas bander ? soupira-t-elle, sa main à ma braguette.
Je la repoussai brutalement.
— Ça va ! fit Colette d’un ton très résigné. Puisque tu n’as plus de couilles au cul, je m’en vais, là, devant cette glace, me donner la petite secousse sur le goût du type… Ah ! un beau type, par exemple…
Aussi tranquillement que si elle eût été seule, elle approcha une bergère dans l’axe d’un miroir penché.
— Et il t’a payée ? raillai-je, tout en la regardant faire.
— Pardi ! je marche pas à l’œil quand je veux me donner de la fille qui raccroche !…
Elle s’assit et disposa avec soin, autour de ses cuisses ouvertes, la double corolle d’un mol jupon