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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/64

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anus, ses pimpantes jupes en corolle autour de la taille, mon regard rivé à sa belle toison rousse qui donnait du bec entre les bords de la culotte, je la branlai avec fureur.

Je la fis jouir trois, quatre, cinq, six fois, je ne sais plus. Je me saoulais de ses cris,

— Hein ? que je branle bien ?… Va, il peut y venir ton type !… Déguste !… mais déguste donc !… Pour une fois, tu pourras te vanter d’avoir été branlée !…

Et je frottais, et je frottais, mouvant mes doigts en rond, pilonnant, écrasant, triturant et pinçant le cher petit pois, dur comme une perle de verre. Elle hennissait, tordait ses bras, roulait sa tête, bondissant du ventre, soulevée sur ses épaules.

— Jouis ! jouis ! petite pute ! ricanais-je impitoyable. Encore !… jusqu’à demain !… jusqu’à en claquer… Il n’y a que ça de bon, jouir, jouir !…

Le hululement ininterrompu de son extase accablée emplissait la chambre. Son clitoris, d’un rouge quasi violacé, écumait. Fou de rage ou d’exaltation érotique au spectacle de ce corps qui se convulsait dans les affres d’un spasme sans fin, parmi les exclamations d’un bonheur à mourir, j’eusse voulu branler Colette jusqu’à ce qu’elle écumât du sang.

— Jouis ! jouis toujours ! lui criais-je, penché sur sa bouche mignonne que tordait un rictus de douleur. Jouis !… Pour une branlade, ça c’est