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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/73

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— Cogne ! donnes-en des coups de cul ! Ah ! que c’est bon !… Ah ! va ! va !… Salaud, tu t’en paies autant que lui, hein ? Dis, que j’ai un joli con ?… Ah ! ah !… un con royal, hein ? Sens-tu comme il te happe le gland, dis, mon conin ? Ah ! ah ! chéri, sur le bord, racle un peu, entre les lèvres… Ah ! ah ! oui, là… juste à l’entrée… Ah ! ce plaisir ! Mais tu pars ! tu pars, déjà !…

Son terrible casse-noisette avait eu raison de mes efforts à prolonger son délire. Sous le flot qui l’arrosait, dégageant ses jambes, les nouant sur mon dos, elle entra dans une folle danse de sa croupe, pompant ma queue avec toute l’énergie de sa motte qui me battait le pubis à coups précipités.

— Tiens ! tiens ! criait-elle en scandant la violence de ses saccades. Tiens ! tiens ! décharge-le ton foutre ! Hein ? si je la tire ta moelle ! Tiens ! tiens ! Ah ! quel délice !… Décharge ! décharge encore ! Plonge fort, va !… Mets-en… quoi… tu peux plus ?…

Son désir inextinguible s’exaspérait contre ma fatigue en une houle furibonde de ses flancs et de son cul.

— Vas-y ! recommence ! fais-moi jouir encore !

Et sur mon vit qui demandait à souffler, d’un branle déchaîné de son ventre, Colette, haletante, crispée à mon cou, mena d’affilée, trois autres postes en une chevauchée frénétique. Alors, me retournant sur le dos pour mieux m’éperonner,