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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/76

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Ainsi qu’une jument à l’approche de son étalon, Colette, secouant sa crinière, tendant sa nuque, jeta comme le cri d’une angoisse éperdue, creusa ses reins et étala largement la saillie de ses fesses pour m’y recevoir.

— Dans le cul, chéri, dans le cul ! implora-t-elle. Oh ! pour l’amour de Dieu, encule-moi !…

Avec une joie bestiale du mal, j’accostai brutalement, dans l’impétuosité forcenée de mon rut rallumé, la souffrance de ces chairs excoriées, livides et brûlantes, et m’ouvrant sans pitié la sente tuméfiée du cul, j’y plantai le vit d’un coup si rude que je crus en écarteler l’anus sous la force de mon gland.

Une plainte déchirante accueillit sur le seuil des entrailles le brandon que j’y poussais. Il me sembla, tant j’étais en feu, que j’allais en entendre grésiller les muqueuses. Mais quand j’eus plongé jusqu’au fond, je me sentis moi-même en pleine fournaise.

Dans la torture dont je suppliciais, par l’emboîtement de mon corps au sien, les fesses saccagées de Colette où je collais comme une tunique de Nessus, je la possédai avec un emportement lubrique qui assouvit, en une jouissance décuplée par le sentiment du mal que je lui faisais, toute l’exaltation de ma jalousie.

Et c’est sur les mâchures les plus vives de son cul que, dans l’absolution de sa faute, je répandis,