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Page:Spaddy - Colette, ou les amusements de bon ton, 1937.djvu/87

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mordant que la vue de cette perle filante de rubis. Un délire insensé nous emporta dans une étreinte où la légère blessure de Colette mettait un piment de sadisme. L’idée que je foulais de mon vit l’acuité de cette écorchure et que, peut-être, il s’y rougissait de sang, me fit foncer avec une vigueur sans pareille.

Cramponnée à mes bras qui l’encerclaient, gémissante de mes coups de rabot sur sa plaie, elle jouait des fesses aussi follement qu’une possédée. Elle me criait, dans une alternance de soupirs douloureux :

— Va, chéri, va, fais-moi mal !… Ah ! que ta queue est grosse et dure ! Aïe ! Il me semble que j’ai du feu dans le con… Déchire encore, pour que j’arrose… aïe !… de sang ton foutre. Tiens ! tiens ! tiens ! ajoutait-elle, la bouche contractée, en scandant la fougue de ses coups de cul sur ma verge.

Sa jambe droite en collier autour de ma nuque, je raffinais mon plaisir à regarder dans l’angle de ses cuisses, sous le tumulte de son ventre, le conin écarlate où pompait mon vit. L’œil voilé de Colette épiait ma délectation pour y retremper l’extase dont elle délirait :

— Oui, chéri, regarde-le ce con déchiré ! Et puis, lime, va, lime bien ! Ah ! tiens ! tiens ! si je t’en donne du casse-noisette ! Et puis, tiens !… et puis, tiens ! que je l’aspire ton nœud ! Ah ! que ça