Page:Sphinxiana, chez Blocquel et Castiaux.djvu/104

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(198) CHARADE.

En marchant, la jeune Amélie,
Ravit par mon premier,
Le provençal a la manie
De manger mon dernier ;
Jamais temple n’est beau sans avoir mon
entier.


(199) LOGOGRIPHE.

Lecteur, je n’ose m’énoncer.
Sans peine tu vas me connaître ;
Ta bouche va me prononcer,
Car tu m’as vu souvent paraître.
Cependant, comme j’ai quitté
L’habit dont j’étais revêtue,
En trompant ton activité,
Je pourrais un instant échapper à ta vue.
Pour cet effet, déguisons-nous,
Prenons d’autres métamorphoses ;
J’ai six pieds, démanche-les tous ;
Tu dois y rencontrer cinq choses :
Ce qui d’abord, déplaît aux jeunes gens,
Quoique leur étant nécessaire ;
Ce que, pour l’ordinaire, on donne aux
vieilles gens ;
Ce que l’on fait jouer sur-tout en temps
de guerre ;