Page:Sphinxiana, chez Blocquel et Castiaux.djvu/106

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(203) ÉNIGME.

Souvent un mortel amoureux,
Me charge d’exprimer les tourmens qu’il
endure ;
Souvent j’ajoute à la parure
De l’aimable objet de ses feux.
De ma légèreté, symbolique peinture,
Je suis nécessaire en tous lieux ;
De mes traits quelquefois on ressent la
blessure,
Mais d’un seul trait aussi je puis faire un
heureux.


(204) LOGOGRIPHE.

Rarement je vois la lumière ;
Ma demeure est aux pays bas ;
Pour vaquer à certaine affaire,
Souvent je cause un embarras :
Je suis d’un mauvais caractère ;
Je brave même les savans.
Avec mon nom, vous pouvez faire
Celui d’un roi très-sanguinaire ;
Un prince chez les musulmans ;
Un monstre mort depuis long-temps ;
Ce qui joint les deux hémisphères ;