Page:Sphinxiana, chez Blocquel et Castiaux.djvu/34

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le tout, qui ne cessant de fixer Apollon,
L’approche de plus près, si le dernier
est bon.
À l’étoile de mer, radieux Zoophyte,
Ce tout donne ton nom.


(62) LOGOGRIPHE.

On m’outrage souvent, en gardant tête
et queue,
Parce qu’on ne m’a pas, quand je perds
tête et queue.


(63) ÉNIGME.

Je suis un invisible corps
Qui de bas lien mon être tire,
Et personne à peine ose dire
Ni qui je suis, ni d’où je sors.

Je parle et me tais à-la-fois,
Et bien souvent lorsqu’on me presse
Je deviens femelle traîtresse
De hardi mâle que je serais.

J’ignore l’art de discourir
Et si je me fais bien entendre,