Page:Sphinxiana, chez Blocquel et Castiaux.djvu/42

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Nul mortel n’a jamais trouvé ;
Un prophète au ciel enlevé,
La plus fidèle des maîtresses,
Le trône de tout paresseux,
L’instrument du chantre de Thrace ;
L’époux de cette femme, exemple rigoureux,
Qui pour avoir tourne la face
Par un mouvement curieux
Fut réduite en sel sur la place ;
Ce qu’aujourd’hui doit devenir,
Une note, un ancien grand prêtre
D’un discours figuré… mais tu dois me
connaître,
Je crains de t’en trop dire ; il est temps
de finir.


(78) LOGOGRIPHE.

Je chantais autrefois d’un ton harmonieux
Les exploits des héros et les bienfaits des
Dieux.
J’avais alors un langage céleste.
Mais, ô renversement funeste !
Après de si nobles exploits,
On fit servir mes talens et ma voix
À célébrer les honteuses maximes,