Page:Sphinxiana, chez Blocquel et Castiaux.djvu/49

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Je cours avec un torrent,
Je suis par-tout le tonnerre.
Un poltron qui n’est pas sourd,
Je le fais aller grand’erre.
La nuit m’abat et m’altère,
Je renais au point du jour.
Dès qu’à table on casse un verre,
J’en donne avis à l’entour.
Je règne dans l’Angleterre,
Sans abandonner Fribourg.
Je suis sans cesse à la guerre ;
J’habite le carrefour,
Les halles plus que la cour :
Il n’est nul coin sur la terre
Où je ne fasse séjour.


(87) LOGOGRIPHE.

Avec sept pieds je ne suis bon à rien,
Si l’on ne m’en donne huit autres ;
Sans mon second, je suis le superbe soutien
De plus de cent riches apôtres.
En cet état, tranchez ma tête,
Je change bien de situation,
Je ne suis plus qu’une mauvaise bête :
Lecteur, devinez-en le nom.