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Page:Sphinxiana, chez Blocquel et Castiaux.djvu/62

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Alors sans nul ménagement,
Lorsqu’on me tient, on résout mon supplice.
Corde, feu, fer, sont les tourmens
Que de mes ennemis prépare l’artifice.


(108) ÉNIGME.

Je change très-souvent et de genre et de
nom,
Aussi je suis toujours la même ;
Faire par une main suprême,
Nul ne peut ajouter à ma perfection,
Je ne suis pas si belle,
Lorsque je suis nouvelle ;
Et cependant dans cet état,
Je sers à distinguer un fameux potentat.
Je puis de quelques jours avancer la venue
De mainte personne inconnue.
Sans me couper, on me met par quartier :
Par une maligne influence,
On dit que je fais les ratiers :
Ami lecteur, crains-en l’expérience.


(109) ÉNIGME.

Je ne sais pas chanter, cependant chaque
jour