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Page:Sphinxiana, chez Blocquel et Castiaux.djvu/72

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Sans aucun sentiment d’amour,
Dans l’instant me ravit le jour.
Je ne suis rien, ou du moins peu de
chose,
Et je ne puis le contester ;
Cependant souvent, et pour cause,
Les plus habiles gens viennent me consulter.


(122) ÉNIGME.

Je suis fait pour les souverains,
Thémis aussi chez moi réside ;
Et c’est moi qui, chez les humains,
D’un plaisir sensuel décide.


(123) ÉNIGME.

Je porte le nom magnifique
D’un certain bien de grands seigneurs ;
Mais je suis bien plus pacifique,
Quand je jouis de mes honneurs.
Aussi le sort si bien me cache,
Que mon maître ne me peut voir,
Si fortement il ne s’attache
Devant la glace d’un miroir.
Tout le monde sait que je touche