Aller au contenu

Page:Sphinxiana, chez Blocquel et Castiaux.djvu/81

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


(146) LOGOGRIPHE.

On doit me craindre sans ma queue,
Et me chérir avec ma queue.
Je suis perfide sans ma queue :
Mais je suis bonne avec ma queue :
Je cause mille morts sans queue,
Et donne l’être avec ma queue.


(147) LOGOGRIPHE.

Je suis, lecteur, un volatille,
Le plus jeune d’une famille :
En me coupant par le milieu,
Ma première moitié se transforme en
vermine :
Puis, en me dérangeant un peu,
D’un adroit artisan je me porte à la mine ;
Sans ma queue, je deviens ma mère ;
Qu’on me la rende, et je prédis,
Que je reviens comme mon père,
Quand il était aussi petit.


(148) CHARADE.

Que d’hommes parlant de patrie,
Et ne cherchant que mon premier,