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Page:Sphinxiana, chez Blocquel et Castiaux.djvu/82

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N’eussent pas proscrit mon dernier
Avec une aveugle furie,
S’ils n’avaient bu dans mainte orgie
Que le doux jus de mon entier.


(149) CHARADE.

Pour s’étaler dans mon premier,
Il ne faut qu’un peu de richesse :
Mais pour bien placer mon dernier,
Il faut tact et délicatesse :
Mon tout fait honte au jardinier
Dont il atteste la paresse.


(150) ÉNIGME.

Avec mon cœur je vous nourris ;
Et sans mon cœur je vous détruis.


(151) LOGOGRIPHE.

Un dieu me porte avec ma tête ;
Le pauvre me porte sans tête.