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Page:Sphinxiana, chez Blocquel et Castiaux.djvu/99

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J’admets dans mon aréopage
Des philosophes et des foux :
Je ne conviens pas plus au sage,
Que je n’amuse le jaloux.

On voit chez moi des parasites,
Des gens probes, des scélérats,
Des intrigans, des hypocrites,
Quelques amis, beaucoup d’ingrats ;
De mes enfans pour mon ensemble,
J’ai besoin de m’environner ;
Dès l’instant que je les rassemble,
Je suis facile à deviner.


(195) ÉNIGME.

Lecteur, sans être
Au rang des dieux,
Au milieu d’eux
Je puis paraître :
Par mon pouvoir,
Je fais mouvoir
Le ciel, la terre,
Tout l’univers,
Tous les enfers,
Toutes les mers.
En vain Cerbère