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Page:Sphinxiana, chez Blocquel et Castiaux.djvu/100

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Qu’on fait glouton
En vain Pluton
Et sa mégère
Voudraient de peur
Remplir mon cœur,
Leur courroux m’aide ;
Tout à ma voix,
Tout à mes lois,
Obéit, cède.
L’air s’obscurcit ;
Terreur profonde ;
La foudre gronde
Et l’éclair luit.
Épais nuage
Couvre tes cieux ;
Bientôt l’orage
Devient affreux.
Tout ce tapage
Est mon ouvrage ;
Dans un instant
C’est différent.
Dans le boccage,
Le rossignol
Reprend son vol
Et son ramage.
Je m’adoucis
Et je ramène
Les jeux, les ris.