L’Âme est un certain mode déterminé du penser (Prop. 11) et ainsi (Coroll. 2 de la Prop. 17, p. I) ne peut être une cause libre, autrement dit, ne peut avoir une faculté absolue de vouloir ou de non-vouloir ; mais elle doit être déterminée à vouloir ceci ou cela par une cause (Prop. 28, p. I), laquelle est aussi déterminée par une autre, et cette autre l’est à son tour par une autre, etc. C. Q. F. D.
On démontre de la même manière qu’il n’y a dans l’Âme aucune faculté absolue de connaître, de désirer, d’aimer, etc. D’où suit que ces facultés et autres semblables ou bien sont de pures fictions ou ne sont rien que des êtres Métaphysiques, c’est-à-dire des universaux, comme nous avons coutume d’en former des êtres particuliers. Ainsi l’entendement et la volonté sou-