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ÉTHIQUE
première, et par suite une affection ne peut être ni ôtée ni réduite sinon par une affection contraire et plus forte. C. Q. F. D.
COROLLAIRE
Une affection, en tant qu’elle se rapporte à l’âme, ne peut être réduite ni ôtée sinon par l’idée d’une affection du corps contraire à celle que nous éprouvons et plus forte qu’elle. Car une affection par laquelle nous pâtissons ne peut être réduite ni ôtée sinon par une affection plus forte qu’elle et contraire à elle (Prop. préc.), c’est-à-dire (Déf. gén. des Aff.) par l’idée d’une affection du corps plus forte que celle dont nous pâtissons et contraire à elle.
PROPOSITION VIII
La connaissance du bon et du mauvais n’est rien d’autre que l’affection de la Joie ou de la Tristesse, en tant que nous en avons conscience.