(Prop. 17, p. II) aussi longtemps que nous n’imaginons rien qui exclut l’existence présente de la chose extérieure ; donc une affection aussi, dont nous imaginons que la cause est actuellement présente, est plus intense ou plus forte que si nous n’imaginions pas la présence de cette cause. C. Q. F. D.
Quand j’ai dit, Proposition 18, partie III, que nous sommes affectés de la même affection par l’image d’une chose future ou passée, que si la chose imaginée était présente, j’ai expressément fait observer que cela est vrai en tant que nous avons égard à la seule image de la chose elle-même ; elle est de même nature en effet, que nous ayons imaginé des choses présentes ou non ; je n’ai pas nié cependant que cette image est rendue plus faible quand nous considérons la présence d’autres