choses excluant l’existence présente de la chose future ; je ne l’ai pas fait observer à ce moment parce que j’avais résolu de traiter dans cette Partie-ci des forces des affections.
L’image d’une chose future ou passée, c’est-à-dire d’une chose que nous nous représentons avec une relation au temps futur ou passé, le présent exclu, est plus faible, toutes choses égales d’ailleurs, que l’image d’une chose présente ; et conséquemment une affection se rapportant à une chose future ou passée sera, toutes choses égales d’ailleurs, plus relâchée qu’une affection se rapportant à une chose présente.
PROPOSITION X
À l’égard d’une chose future que nous imaginons devoir être prochainement, nous sommes affectés de façon plus intense que si nous imaginions que son temps