ture de l’Âme en tant qu’on la considère elle-même, par la nature de Dieu, comme une vérité éternelle (Prop. 33 et 29). Si donc quelque chose était donné qui fût contraire à cet Amour, ce quelque chose serait contraire au vrai ; et, en conséquence, ce qui pourrait ôter cet Amour ferait que ce qui est vrai se trouvât faux ; or cela (comme il est connu de soi) est absurde. Donc il n’est rien donné dans la Nature, etc. C. Q. F. D.
L’Axiome de la quatrième partie concerne les choses singulières considérées avec une relation à un temps et à un lieu déterminés ; je pense que personne n’a de doute à ce sujet.
PROPOSITION XXXVIII
Plus l’Âme connaît de choses par le deuxième et le troisième genre de connaissance, moins elle pâtit des affections qui sont mauvaises et moins elle craint la mort.