L’essence de l’Âme consiste dans la connaissance (Prop. 11, p. II) ; à mesure donc que l’Âme connaît plus de choses par le deuxième et le troisième genres de connaissance, une plus grande partie d’elle-même demeure (Prop. 29 et 23), et par conséquent (Prop. préc.) une plus grande partie d’elle-même n’est pas atteinte par les affections qui sont contraires à notre nature, (Prop. 30, p. IV), c’est-à-dire mauvaises. Plus donc l’Âme connaît de choses par le deuxième et troisième genres de connaissance, plus grande est la partie d’elle-même qui demeure indemne, et conséquemment moins elle pâtit des affections, etc. C. Q. F. D.
Nous connaissons par là le point que j’ai touché dans le Scolie de la Proposition 39, partie IV, et que j’ai promis d’expliquer dans cette cinquième partie ; je