Page:Spoelberch de Lovenjoul - Autour de Honoré de Balzac, 1897.djvu/30

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le Figaro du temps, ni au sonnet : la Tulipe, inséré dans un Grand Homme de province à Paris.

Chose curieuse, les manuscrits autographes de ces deux ouvrages, aujourd’hui entre nos mains, ne renferment ni la Tulipe, ni la plus grande partie des emprunts en question. Deux pages seulement de Béatrix contiennent, en marge, quelques lignes des articles de Théophile Gautier sur Jenny Colon et sur Mademoiselle Georges, écrites aussi de la main de Balzac, mais rédigées à nouveau et fondues en quelque sorte dans les portraits de mademoiselle des Touches et de Fanny O’Brien. Tous les autres passages empruntés au poète sont donc entrés beaucoup plus tard dans Béatrix, au moment sans doute où Balzac en corrigea les épreuves.

Outre ces morceaux, d’une origine incontestable, Théophile Gautier aurait encore fourni, s’il faut en croire une tradition très accréditée chez certains lettrés, d’autres pages