Page:Spoelberch de Lovenjoul - Autour de Honoré de Balzac, 1897.djvu/38

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comparant un jour les premières éditions du conte qui nous occupe avec celle de 1837, de trouver cette dernière non seulement très remaniée, selon l’habitude de Balzac à chaque réimpression sérieuse de ses œuvres, mais encore considérablement augmentée ! De longues digressions sur l’art, sur la peinture, y sont intercalées, et d’importants développements y sont donnés aux courts détails artistiques de la version originale.

D’ailleurs, dès le début de cette année 1837, le grand écrivain annonçait déjà qu’il avait complété son œuvre. On lit, en effet, ceci à la fin de la préface, datée du 15 janvier 1837, placée par lui en tête de la première partie des Illusions perdues : « Quand l’auteur pourra-t-il achever sa toile ? Il l’ignore, mais il l’achèvera. Déjà cette difficulté s’est présentée plusieurs fois, soit pour Louis Lambert, soit pour l’Enfant maudit, soit pour le Chef-d’œuvre