Page:Spoelberch de Lovenjoul - Autour de Honoré de Balzac, 1897.djvu/39

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

inconnu, et chaque fois sa patience n’a point été en défaut, mais bien celle du public… »

L’énigme nous livrait-elle cette fois son mot ? Dans les modifications exécutées, il nous sembla bien, en effet, reconnaître le style si personnel, si magistral et si coloré de Théophile Gautier, et rien n’est plus vraisemblable que l’hypothèse de sa collaboration avec Balzac, en 1837. En voici la preuve.

On n’a pas oublié que, jusqu’en 1835, celui-ci non seulement ne connaissait pas l’auteur de la Comédie de la mort, mais n’avait même jamais songé à s’intéresser à ses œuvres.

Son attention ne fut attirée sur le jeune écrivain qu’au moment de l’apparition de Mademoiselle de Maupin, comme le prouve le billet suivant (déjà cité par nous dans : Mademoiselle de Maupin et ses principales éditions[1]),

  1. Voir : les Lundis d’un Chercheur.