Page:Spoelberch de Lovenjoul - Autour de Honoré de Balzac, 1897.djvu/41

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pour les faire collaborer à la Chronique de Paris, obscure publication légitimiste, fondée en 1834 par M. William Duckett, et dont l’auteur de la Peau de Chagrin allait devenir le directeur à partir du 1er janvier 1836.

Jules Sandeau fut chargé de la négociation, et Théophile Gautier, qui rapporte encore que Balzac et lui s’entendirent facilement, publia divers travaux dans le recueil dirigé par le maître. Aussi des relations suivies s’établirent-elles dès lors entre eux.

De cette époque environ doit dater la lettre suivante de Balzac, empruntée à notre Histoire des œuvres de Théophile Gautier, lettre non datée et signée Alcofribas[1] Elle semble bien avoir été écrite au sujet même du Chef-d’œuvre inconnu :

  1. Cette signature lui avait déjà servi pour le conte intitulé Zéro, publié dans la Silhouette du 3 octobre 1830. Ce conte a été fondu plus tard dans l’Église, devenue elle-même, depuis, un fragment de Jésus-Christ en Flandre.