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Page:Spoelberch de Lovenjoul - Autour de Honoré de Balzac, 1897.djvu/77

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Mademoiselle de Maupin, nous l’avons dit, avait émerveillé Balzac. Une phrase délicieuse, sur l’idéal, enchâssée dans le chapitre X, lui plut à tel point qu’à quatre ans de distance il la cita deux fois, la première dans le dernier feuilleton d’Une Fille d’Ève (le Siècle, 14 janvier 1839), et la seconde comme épigraphe d’Honorine (la Presse, 17 mars 1843). Mais le nom de l’auteur n’est plus indiqué aujourd’hui dans Une Fille d’Ève, car la Comédie humaine le désigne seulement comme : « un des plus remarquables poètes de ce temps ».

Les essais et les projets scéniques avaient beaucoup plus occupé Balzac au début de sa carrière que tous les autres genres d’œuvres d’imagination. Comme on le sait, il y revint plus d’une fois dans la suite, et commença, en mars 1838, pendant son excursion en Sardaigne, une étude dramatique encore inédite aujourd’hui : l’École des ménages, dont nous possédons le texte sous la forme