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Page:Spoelberch de Lovenjoul - Autour de Honoré de Balzac, 1897.djvu/81

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« … À propos de la Physiologie du mariage, M. de Balzac a lu l’autre soir chez le marquis de C…, devant le plus brillant auditoire, une comédie en cinq actes, intitulée : l’École des ménages, où l’on retrouve la science du cœur humain, l’analyse fine et puissante, et l’exacte observation de mœurs qui ont valu à ses romans de si nombreux lecteurs.

» Une autre comédie, aussi en cinq actes, doit être lue, si elle ne l’a été déjà, au Théâtre-Français, et a pour nom les Mercadets.

» M. de Balzac, que l’éditeur Souverain appelle dans ses réclames le plus fécond de nos romanciers, sera bientôt le plus fécond de nos vaudevillistes, car il a aussi fait pour Bouffé une pièce en trois actes, intitulée Richard Cœur-d’Éponge, sans parler d’un mélodrame destiné à la Porte-Saint-Martin, qui s’appelle la Gina, et qui fera pâlir les complications de la Tour de Nesle.