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Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/103

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96 LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. nous l’avons déjà dit, la Perle du Rialto. Le premier acte de cette version, absolument dif- férente de l’œuvre imprimée, a été recueilli en 1876 dans ses Poésies complètes. La pièce reçut successivement ensuite les titres de le Nouvel Arnolphe, le Tuteur, l’Amour est comme la grdce, pour prendre enfin celui qu’elle porte aujourd’hui fAmour souffle où il veut. L’œuvre était restée interrompue, lorsqu’en 1854 Mario Uchard s’éprit des beaux vers du premier acte. Il proposa au poète de lui agencer un nouveau plan de pièce où pourrait être uti- lisée la partie déjà écrite. Ce plan fut même la première œuvre dramatique de l’auteur de la Fiammina. Gautier accepta, et se remit de nouveau au travail. Mais il était écrit que le mot fin, ne serait jamais placé au bas du manuscrit de l’Amour souffle où il veut. Voici, s’il faut en croire M. Henri de La Pommeraye, qui analyse la pièce dans le Bien public du 28 octobre 1872, quel était Je plan primitif des scènes non écrites. Après avoir constaté qu’il manque à l’ouvrage une partie du second acte et tout le troisième, le critique continue ainsi