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prendre. Sans parler ensuite de traductions et d’imitations de Musée et de l’Anthologie grecque, telles qu’un Béro et Léandre, ni même d’une traduction d’un Chant d’Ugolin, œuvres disparues, citons du moins deux poèmes perdus aussi, essais exécutés quand l’auteur était encore au collège : le Fleuve Scamandre et l’Enlèvement d’Hélène, ce dernier écrit en vers de dix pieds. La première trace, à notre connaissance, de livres du grand écrivain restés à l’état de projet se trouve inscrite sur la couverture des Rhapsodies, par Petrus Borel, volume daté de 1832, mais dont la première édition fut publiée en décembre 1831[1]. On y voit indiqué « Sous presse pour paraître incessamment, Odes artistiques, par Théophile Gautier, » et, sur la couverture de la deuxième édition, datée de 1833, mais parue à la fin de 1832 « pour paraître le 15 janvier [1833], Contes du Bousingot, par une camaraderie. In-octavos, ornés de vignettes de Célestin Nanteuil. Les deux premiers volumes sont sous presse. »

  1. N° 6153 de la Bibliographie de la France, du 31 décembre 1831.