Aller au contenu

Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/118

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ALFRED DE VIGNY. 111 J’emploierais à-être utile à ces hommes véné- rables le crédit miraculeux qu’elle donne sur les âmes, et j’ajouterais mon nom à leur éloge, comme pour le sceller de toute son autorité ; mais si je suis trop jeune pour avoir le droit de faire tant de bien, j’ai du moins celui de rappeler pour eux l’intérêt qu’un homme illustre leur a porté. » La main qui nous a donné le Génie du Christianisme n’a pas dédaigné de transcrire à la suite d’un si beau livre les lettres naïves d’un Trapiste’de Sainte-Suzanne, qui forment comme une histoire complète, où l’on voit son entrée au couvent, ses pieuses souffrances et sa fin. » Une dernière lettre, qui annonce la mort précieuse qu’il a faite, et engage son frère à ne le point pleurer, est du révérend père Jean- Baptiste de Martres, prieur des Trapistes d’Espagne, Français de naissance, et mainte- nant à Paris, où Monseigneur l’Archevêque l’a reçu dans son palais. » Ce religieux vieillard vient chercher 1. M. de Clanzel, frère de M. de Clauzel de Coussergaes. (Note de Fauteur.)