Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/148

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ALFRED DE VIGNY. 14 fil Je reverrai l’humble colline Où fleurit la blanche églantine, Qu’un bois, dans nn lointain obscur, Domine, Et que couronne un ciel d’azur, Si pur. VI 0 lieux de douce souvenancel C’est là qu’aux jours de mon enfance A l’heure où l’hymne du matin Commence, J’entendais retentir l’airain, Lointain. V Avant que le coteau jaunisse Je reverrai l’humble édifice Où, rappelée au sein de Dieu, Clarisse En mourant vint dire à ce lien Adieu. VI Au tombeau que l’Authie arrose J’offrirai le lys et la rose, L’anémone aux douces couleurs Mi-close, Et là je baignerai de pleurs Mes fleurs.