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Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/152

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ALFRED DE VIGNY. 145 9 A JULES JANIN (Pour le jour de sa fètc.) Merci, mon cher poète, il ton fifre charmanl ; Harmonieux et tendre, il captivait mon âme, Les flots n’ont pas noyé tes sons, et l’océan Ne les a pas couverts d’une oublieuse lame. Comme un parfum de fleurs, comme un aimable encens, l’s sont montés, pieux, vers la céleste voûte. D’illustres morts suivaient tes i-êves et tes chants. Béranger te sourit, Chateaubriand t’écoute. Et moi je viens, l’un des derniers, Près de ces noms prendre ma place. Je te couronne de lauriers Que pour toi m’a remis Horace. LE Forez mttérjikz ET artistique, numéro deux, p. 28. Décembre-janvier 1888-1889. Nous n’aurions pas pris la responsabilité de remettre au jour toutes ces citations, tant quel- ques-unes d’entre elles nous semblent faibles, si nous n’avions trouvé ces pièces, signées, dans les recueils indiqués. Notre désir de cher- cheur qui veut être complet nous a donc engagé à les recueillir néanmoins ici, uniquement à titre de curiosités. La gloire d’Alfred de Vigny ne saurait en souffrir, et, pour conclure, nous allons du reste retrouver tout entier le poète dans