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172 LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. Beuve, chère et précieuse lumière dans ma vie » Sainte-Beuve, de son côté, appréciait à sa valeur cette sincère et noble affection, et la façon dont il en parle dans l’ouvrage déjà fré- quemment rappelé ici, le prouve éloquemment. Il avait toujours soigneusement réservé les lettres en question, se contentant de les prêter parfois à des personnes qu’il jugeait dignes de les connaître. Ainsi, en juillet 4845, il communiqua les trente premières à madame d’Arbouville, ac- compagnées de deux lettres d’Alfred de Musset, pour les lire au comte Molé et à madame de la Ferté. Il joignit à cet envoi la note autographe suivante, restée annexée depuis lors à cette précieuse correspondance INDICATION INDISPENSABLE. « Ces lettres, de madame Sand, se rapportent aux années 1833, 1834, etc. 1. Cet ex-dono a été recueilli par M. Alexis Martin et publié par lui dans son intéressant volume Étude sur tes ex-dono et dédicaces autographes ; in-8’, Baur, 1877.