Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/180

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LETTRES INÉDITES DE G. SAND. 173 10. » Je dois l’avoir connue au commencement de 1833. p Elle était alors seule, quai Malaquais, encore liée avec Jules Sandeau, mais près de rompre. p Quelques mois après, elle rompait. n Elle écrivait alors Lélia ; moi, mon roman ( Volupté). Nous nous en lisions. » Rompant avec Sandeau, elle essaya d’autres liaisons qui turent malheureuses ou vaines, telles que celles avec Mérimée et Gustave Planche. » Puis vint Musset ; elle crut y trouver le bonheur. Ils partirent pour l’Italie. Il revint de Venise sans elle (4834), après une espèce de rupture. » Une lettre de lui se rapporte à ces temps. » Lorsqu’elle revint à Paris peu après, Musset et elle se revirent, se reprirent ; cette reprise fut sans bonheur, et bientôt vint le der- nier déchirement. La fin de cette correspon- dance se rapporte à ce moment, dont je fus témoin et confident. Il sera aisé, en lisant chaque lettre, de voir à quel moment de ces années la lettre se rapporte. »