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d’études détachées sur les prédécesseurs de Corneille, sur Desmazures, Grévin, Jean de La Taille, sur Robert Garnier, dont il aimait à citer un vers emprunté à la Bradamante :

Vivant mes libres jours en libre pauvreté.
et principalement sur Montchrétien…

» Bien souvent nous dissertâmes ensemble de cette série de sujets qui, traités par lui, eussent été d’un haut intérêt, et qui devaient former une suite d’articles destinés à la nouvelle Revue de Paris (1851). En 1852, Théophile Gautier partit pour Constantinople, et les prédécesseurs de Corneille s’en allèrent rejoindre tant de rêves qui jamais ne furent réalisés. »

Citons ici, pour mémoire, une Lysistrata destinée en 1835 au Monde dramatique, dont nous n’avons retrouvé aucune autre trace. C’est peut-être le premier embryon de la Chaîne d’or, qu’il publia en 1837 dans la Chronique de Paris, après avoir changé, en ce cas, le nom de l’héroine primitive, ou, plus probablement encore, un ressouvenir du théâtre d’Aristophane, qu’il ne fixa jamais sur le papier.