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IV

Une de ses œuvres les plus remarquables, le Capitaine Fracasse, fut bien près aussi de ne jamais voir le jour. Annoncé pour la première fois en 1835 sur les couvertures de Mademoiselle de Maupin, puis ensuite, en 1836, sur les catalogues de Renduel, ce roman fut inscrit comme sous presse, pendant près de vingt ans, aux faux-titres ou sur les couvertures de presque tous les ouvrages de Théophile Gautier. Environ dix ans après (1846), cette annonce se retrouve aussi, pendant une dizaine d’années, parmi les promesses des Revues des Deux Mondes et de Paris. Elle est imprimée en même temps à partir de 1834, sur la couverture de la plupart des volumes édités par la Librairie nouvelle, dirigée alors par MM. Jacottet et Bourdilliat.

Après avoir été cause en 1853 d’un procès que la Revue des Deux Mondes intenta à son auteur pour en obtenir livraison, le Capitaine Fracasse fut enfin commencé vers 1854 ou 1855.