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Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/183

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176 LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. Venise, était rentré à Paris le 10 avril 1834. On trouve encore annexé à ces lettres un bil- let de M. Alfred Tattet à Sainte-Beuve, écrit de Florence en mars 1834, billet plein de détails intéressants sur la maladie du poète en Italie, et d’autant plus curieux à recueillir qu’il émane, on le sait, d’un des plus intimes amis de l’auteur du Caprice, auquel celui-ci, on s’en souvient, adressa plus d’une pièce de vers. Avant de terminer ces lignes, il faut encore dire ici que, depuis l’apparition d’Elle et lui au commencement de 1859, depuis les violentes protestations soulevées par cette œuvre, George Sand eut toujours l’intention et le désir de livrer un jour à la publicité la correspondance échangée entre elle et lui. Ses lettres des 20 jan- vier et 6 février 1861 adressées à Sainte-Beuve, en donnent les preuves les plus irrécusables. On a trop oublié lors de ces attaques qu’Al- fred de Musset, en publiant le 5 février 1836 son roman allusionnel la Confession d’un En- fant du siècle, dont un important extrait avait déjà paru dans la Revue des Deux Mondes du 15 septembre 183S, six mois seulement après la rupture avait commencé à livrer au public