Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/182

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LETTRES INÉDITES DE G. SAND. 173 la lettre entière d’où cette phrase est extraite a été publiée, depuis la mort de Sainte-Beuve, par M. (sous le pseudonyme d’Yorick) dans le numéro de l’Honzme libre du 13 avril 1877. Les deux lettres de Musset, jointes à cette correspondance, sont adressées aussi à Sainte- Beuve. Elles sont des plus importantes pour la défense de George Sand dans ce grand drame mal connu. Leur intérêt de premier ordre les a fait réunir à tous ces documents, comme une sorte de complément naturel. Elles jettent quel- que lumière sur l’immortelle passion des deux grands écrivains, passion entrée aujourd’hui dans la poésie de l’époque, et qui sera pour l’avenir, a dit M. Jules Claretie, le grand roman d’amour du dix-neuvième siècle Le même écrivain indique aussi que leur liaison, com- mencée en août 1833, se rompit à Venise en avril 1834. Il n’y eut au mois de septembre suivant qu’une réconciliation de deux se- maines2. Alfred de Musset, revenant seul de 1. Voir la Presse du 16 avril 1877. 2. Ceci est inexact. Cette reprise, mêlée de cruels orages, dura de septembre 1834 an 9 mars 1835, date précise de la rupture définitive.