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MADEMOISELLE DE MAUPIX ET SES ÉDITIONS. 183 Grâce à de pareilles évasions, fréquemment re- nouvelées, le roman n’avançait guère, on le conçoit. L’année 1834 allait finir, le premier des deux volumes était seul terminé, et l’auteur essayait d’attendrir l’éditeur qui se plaignait, en lui adressant des billets du genre de celui-ci « Je viens de découvrir, chez un marchand de bric-à-brac, un délicieux tableau de Bou- cher de la plus belle conservation c’est une occasion que je ne veux manquer, et, n’ayant pas assez d’argent, je prends sur moi de vous demander mon reste i. Vous me feriez sincère- ment plaisir de me le remettre. p Je suis attelé à la Maupin, et c’est ce qui m’empèche de rôder et d’aller vous voir. » Je vous salue cordialement. THÉOPHILE GAUTIER. » Enfin, en 1835, le second volume fut écrit en six semaines, rue du Doyenné, où le poète, quittant le nid paternel, était allé s’installer, et le manuscrit fut livré à Renduel. Nous li- 1. De ses droits d’auteur des Jeunes-France.