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Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/251

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2H LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. iVotre-Dame de Paris venait d’être publiée, et la fin de cette Itezue fantastique est conforme à ce qu’en dit Esquiros, sauf que, d’une part, elle ne désigne pas explicitement l’œuvre de Victor Hugo, et que, de l’autre, elle n’a point paru en feuilleton, mais dans le corps du jour- nal. Voici du reste cette conclusion où, chose bizarre, le mot reliure qui se trouve dans le Temps est remplacé dans le volume par celui de brochure Ce fut en ce moment que quelques oisifs, qui se miraient dans les glaces de la galerie d’Orléans aperçurent derrière une vitre, dans l’étalage d’un libraire, une brochure jaune qui y demeura clouée jusqu’à l’éternité. On voit que le nom de Victor Hugo n’est même pas prononcé, et qu’on ne parle ni de lui, ni de son roman dans tout l’article en question ; celui-ci n’est qu’une sorte de tableau de Paris, étudié du haut des tours de Notre- Dame, en vue de guetter et de surprendre une minute d’attention de la foule, afin de lancer les œuvres d’un auteur qui, tout en