Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/40

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partie de la même collection, dont ce fascicule parut en septembre 1844. Nous la retrouvons encore sur une page de catalogue du même éditeur qui termine le volume d’Eugène Briffault, Paris à table, publié en 1844, daté de 1845, quoique la première livraison et le titre, qui porte le millésime de 1844, aient paru en effet cette année-là. Sur ces deux imprimés le nom de l’auteur est orthographié Théophile Gauthier », ce qui lui causait une vive contrariété. Il eut plus d’une fois l’occasion de l’éprouver, car cette faute s’étale même au dos de la couverture de l’édition si artistique des Émaux et Camées, publiée par M. Poulet-Malassis en décembre 1858. Une autre falsification de ses deux noms, qui ne lui était pas plus agréable, consistait dans l’interversion des deux dernières syllabes Théotier Gauphile. Jules Lecomte passe pour en avoir été l’inventeur.

Pour en revenir à l’Histoire d’un moutard, il est permis peut-être d’en soupçonner le sujet ou du moins l’esprit, en lisant les lignes suivantes que l’auteur — alors que son livre était toujours annoncé sur les catalogues d’Hetzel, — écrivit en 1845, à propos des Enfants terribles par Gavarni