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40 LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. X Le Siècle du 9 septembre 1844 insère, à ses annonces, la promesse d’une biographie de Chateaubriand par Théophile Gaulier, destinée au Sièclc de Napoléon. Cette publication, entre- prise d’abord par l’éditeur Curmer, ne fut pas achevée. Pourtant, la partie publiée contient une notice sur Ch2teaubriand ; mais, elle est de M. André Delrieu. Celle de Théophile Gautier ne parut jamais. Ce même ouvrage contient une intéressante étude de Léon Gozlan sur Madame de Staël. Nous touchons ici à l’un des projets les plus curieux de Théophile Gautier, une traduction en vers de.l’Orestie. Demandée vers 1844 par M. Buloz, alors directeur de la Ilevue des Deux Mondes, et Commissaire royal auprès du Théâtre- Français, cette pièce projetée valut à son auteur une prime de cinq mille francs, payée d’avance. Il la regretta bien souvent depuis, car cette prime fut en réalité la véritable et