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Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/56

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PROJETS LITTÉRAIRES DE TH. GAUTIER. 49 de Paris, en y ajoutant même une ou deux pages complémentaires. Mais il avait oublié la fin de sa rédaction de 1846, les dernières lignes écrites autrefois par lui et qui sont res- tées inédites. Nous avons eu la bonne fortune de les retrouver, et nous allons les citer ici, conformes à l’autographe. Elle doivent prendre place à la page 73 de Loin de Paris, après le paragraphe terminé parle mot « commerce » « A propos de bergers, faisons cette re- marque que les Arabes ne se servent pas de chiens pour conduire les troupeaux. Dans les idées mahométanes, le chien est un animal impur, et c’est sans doute ce motif qui em- pêche là-bas de les associer à la garde du bé- tail. L’absence de cet utile auxiliaire n’a pas l’air de gêner le moins du monde les pâtres arabes qui, au moyen de certains cris, de cer- tains sifflements gutturaux et d’un bâton à tête recourbée, comme ceux des bergers d’Ar- cadie, n’en conduisent pas moins très aisément un nombre considérable de bêtes à travers toutes sortes d’obstacles. Ce sont les pasteurs par excellence.