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70 LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. vous a dit ce matin M. L. Brandus au sujet de Struensée. Non seulement nous n’avons pas mis un instant sa publication en question, mais en- core nous attachons un très grand prix à cette œuvre, et conséquemment nous nous charge- rons de payer à M. Théophile Gautier les quinze cents francs qu’il a demandés pour le poème. p Quant à la nouvelle forme qu’il avait l’in- tention d’y donner et dont il vous a commu- niqué le projet, nous ne partageons pas ses idées, et nous aimons mieux nous en tenir au plan déterminé primitivement entre vous et b. Brandus. Permettez-nous, Monsieur, de profiter de cette occasion pour vous renouveler l’assu- rance de notre respectueux dévouement. J> G. BRANDCS, DUFO.üR ET Cic. Malgré tous ces projets et tous ces pourparlers, le traité ne fut pas exécuté, et le Prologue seul de l’ouvrage, œuvre originale et non pas tra- duction, fut écrit par l’auteur de Pierrot posthume. Ce morceau inédit a été recueilli en 1872 dans son Théâtre.